Lissage du prix de revient moyen
Grâce à un réinvestissement régulier, l'investisseur achète des parts à des moments différents, lissant les éventuelles fluctuations du prix de la part. Similaire au "dollar-cost averaging" boursier, cette technique réduit le risque de se positionner uniquement sur des hauts de marché.
Simplicité et automatisation
La plupart des sociétés de gestion de SCPI proposent désormais l'option de réinvestissement automatique des dividendes. Une fois l'option activée, le processus est autonome, déchargeant l'investisseur de toute gestion active et de toute décision d'achat récurrente.
Discipline d'épargne forcée
Pour ceux qui ont du mal à épargner régulièrement, le réinvestissement des dividendes agit comme un mécanisme d'épargne indolore. Les revenus sont directement réinjectés dans le placement sans transiter par le compte courant.
Malgré ses atouts indéniables, la stratégie de réinvestissement des dividendes SCPI n'est pas sans spécificités, notamment sur le plan fiscal. Même si les dividendes sont réinvestis et non perçus, ils restent imposables au titre des revenus fonciers L'investisseur devra donc s'acquitter de l'impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux sur ces montants. Cela peut nécessiter d'anticiper un effort de trésorerie pour couvrir cette charge fiscale.
Par ailleurs, le réinvestissement est optimal pour des horizons de placement longs : l'effet des intérêts composés peut pleinement opérer. Si l'objectif est de générer des revenus immédiats pour compléter ses fins de mois, cette stratégie devient plutôt contre-productive.
Autre point à considérer : le délai de jouissance. Lors de l'acquisition de nouvelles parts, que ce soit par un apport initial ou par un réinvestissement des dividendes, un délai de jouissance est appliqué (qui est d’un mois à 6 mois). Pendant cette période, les nouvelles parts ne génèrent pas encore de dividendes. Il s'agit d'une composante à intégrer dans les projections de croissance.